Luc-sur-Mer entretient un lien historique et symbolique avec les baleines, incarné par le célèbre squelette échoué en 1885, devenu l’emblème de notre ville. Cela nous rappelle la majesté de ces géants marins et l’importance de préserver leur existence.
Hier, cela a fait 100 jours que Paul Watson, infatigable défenseur des océans, est injustement détenu au Groenland, arrêté en juillet dernier à la demande de la justice japonaise. Son « crime » ? Avoir protégé sans relâche les baleines du sanctuaire de l’Antarctique, sauvant des milliers de vies marines menacées par la chasse. Arrêté lors d’une escale dans le port de Nuuk, il se dirigeait alors vers le Pacifique Nord pour barrer la route au Kangei Maru, le plus grand baleinier de l’histoire, récemment lancé par le Japon. Ce navire traque les baleines jusque dans les coins les plus reculés de la planète, violant le moratoire de 1986 signé par le Danemark.
À 73 ans, Paul Watson risque une extradition vers le Japon, où il encourt une peine de 15 ans de prison — un destin qui pourrait lui coûter la vie.
Profondément attachée à la défense des océans et des espèces menacées, la Ville de Luc-sur-Mer se tient aux côtés de Paul Watson et appelle à une mobilisation internationale pour empêcher cette extradition injuste.
Alors que le Japon poursuit ses actions de chasse, réclamons la libération immédiate de Paul Watson et luttons ensemble pour la protection de nos océans et de leurs géants.